Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bistrots fantômes - suite

Je n'avais pas pensé depuis bien dix ou quinze ans à ce bistrot qui, dans ma jeunesse, se trouvait à peu près là où se passait mon rêvé de la nuit dernière. Et à vrai dire la dernière fois que j'y ai pensé, c'est moins le bistrot qui m'intéressait qu'une certaine Aline qui accompagnait ce jour-là les quelques camarades avec qui je zonais habituellement. À y repenser, cet après-midi avec elle, dans ce bistrot (un pub irlandais, il me semble ; nous avons en tous cas bu de la Guinness, chose assez rare en ville à l'époque) avait été doublement exceptionnel : c'est la seule fois dans ma vie que j'ai fréquenté cette camarade de classe que je connaissais pourtant bien de vue, et la seule fois que je suis entré dans cet établissement. Il était désert et hanté par un chien absolument gigantesque, un dogue allemand, peut-être. Impossible de retrouver l'endroit exact où il se situait dans la rue Foch, sur Google maps. Ce ne sont qu'enfilades d'immeubles de rapport aux façades austères et anonymes. Aucune trace sur Google. Aucune mention sur les groupes Facebook dédiés à la ville. Peut-être après tout n'a-t-il existé lui aussi qu'un après-midi.

Les commentaires sont fermés.