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  • Oh, Carole...

    FRANÇAIS

    Je me promène avec Carole Sainte-M... Ça doit être la première fois qu'on se rencontre en vrai. On marche dans des rues assez délabrées, voire en ruines, et dans des couloirs ou des galeries (du type galeries commerciales) à l'abandon. Elle me montre une porte en mauvais état, au bas d'un bâtiment qui paraît abandonné, et me dit que c'est là qu'elle habite. Il règne une tension entre nous, on se tient par la main et on a envie de s'embrasser ; il est flagrant que ça va arriver d'un instant à l'autre. Quand ça arrive, finalement, elle le regrette et me fuit.

    ENGLISH

    I'm walking with Carole Sainte-M... It must be the first time we’re meeting in real life. We wander through rather run-down streets, even in ruins, and through corridors or galleries – like old shopping arcades – abandoned. She shows me a battered door at the base of a building that looks deserted, and tells me that’s where she lives. There’s a tension between us – we're holding hands, and it’s clear we want to kiss; it’s obvious it’s about to happen any moment. When it finally does, she regrets it and runs away from me.

    Lien permanent Catégories : Récits de rêve / Dreams 0 commentaire Pin it!
  • Lupanar / Brothel (2005)

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    FRANÇAIS

    Elle vivait près de la place des Vosges et de ses bizarreries architecturales, entre la collection de ruines antiques et le style Haussmannien. Son immeuble faisait face à un hôtel particulier qui me fascinait avec ses fenêtres étroites, hautes de plusieurs étages. Elle nous recevait dans son salon plongé dans une pénombre étrange, intime et chaude, seulement éclairée par une guirlande d'ampoules rouges qui nous faisaient nous deviner plus que nous voir, et donnait au tout une atmosphère de lupanar. L'ameublement était minimal ; un canapé, de grandes plantes en pot, une fourrure au sol. Mon logement, avec Aude, à l'époque, était impersonnel et froid. J’enviais ce cocon douillet et vaguement érotique. Elle y promenait ses longs cheveux bouclés, et les innombrables bijoux, qui de banale étudiante la transformaient en quelque chose de naïf et sophistiqué, entre la sorcière et la fille publique. Je n'étais-pas le seul à être sensible à l'ambiance ; avant de repartir, un soir, alors que notre hôte s'était absentée quelques instants du salon, Aude m'avait à voix basse, après un silence, demandé à faire l'amour en rentrant.

    ENGLISH

    She lived near the Place des Vosges and its architectural oddities, somewhere between a collection of ancient ruins and the Haussmann style. Her building faced a mansion that fascinated me with its narrow, multi-storey-high windows. She received us in her living room, immersed in a strange, warm, intimate half-light, lit only by a string of red bulbs that made us guess each other more than see each other, and gave the whole place a brothel-like atmosphere. The furnishings were minimal: a sofa, large potted plants and a furry floor. My home with Aude at the time was impersonal and cold. I envied this cozy, vaguely erotic cocoon. Her long curly hair and countless jewels transformed her from an ordinary student into something naïve and sophisticated, somewhere between a witch and a public girl. I wasn't the only one who was sensitive to the atmosphere; before leaving, one evening, when our host had left the salon for a few moments, Aude had asked me in a low voice, after a silence, to make love on the way home.

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