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destructured architecture

  • Fourmilière / Beehive

    FRANÇAIS

    Je suis censé aller chez P. dans son logement d'étudiant sur un campus. Ou bien est-ce moi, l'étudiant ? Je passe par des couloirs labyrinthiques, interminables, des escaliers, des halls ; partout, des logements étudiants, des étudiants qui déambulent ou regardent la télé en groupe dans un couloir, etc – une ambiance de fourmilière. Plus tard je visite d'autres lieux, des immeubles déstructurés, à moitié détruits et/ou abandonnés, avec des escaliers et des passages à l'air libre entre les étages ; mais tout paraît normal. Il y a un appartement que je visite là-dedans ; le mien, ou celui de P.

    ENGLISH

    I’m supposed to go to P.’s student accommodation on a campus. Or maybe I’m the student. I pass through labyrinthine, endless corridors, staircases, lobbies; everywhere, student rooms, students wandering around or watching TV in groups in the hallway – a bustling, ant-like atmosphere. Later, I visit other places, distorted buildings, half-destroyed and/or abandoned, with open staircases and passages between floors; yet everything seems normal. There’s an apartment I visit inside one of those buildings – mine, or P.’s.

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  • Vitrines vides / Empty storefronts

    FRANÇAIS

    Rue de Mon-Désert. Fenêtres opaques. Magasins fermés. Vitrines vides qui laissent deviner des arrière-boutiques où l’on aimerait se réfugier, se cacher comme pour toujours. Je longe une vitrine vide qui donne sur un mur lui-même percé de petites fenêtres opaques en verre armé. Un espace absurde, une répétition, une ouverture qui ne donne sur rien. Me revient un rêve où je me perdais dans une gare déserte. Je finissais dans un bistrot aussi sinistre que tout le reste. La porte des toilettes donnait sur un couloir étroit aux murs nus. D'autres portes, dans ce couloir, menaient à des cabinets, d'autres à des réduits minuscules et vides, dont je comprenais qu'il s'agissait pour certains de logements. Je voulais ressortir, mais toutes les portes menaient à des toilettes ou à des pièces vides, je tournais en rond dans un espace entièrement fermé et aberrant, l'issue vers le bistrot avait disparu.

    ENGLISH

    Rue de Mon-Désert. Opaque windows. Closed shops. Empty storefronts hinting at backrooms one might long to hide in – forever, perhaps. I walk past a vacant storefront, behind which stands a wall, itself punctuated by small opaque windows made of wired glass. An absurd space, a repetition, an opening that opens onto nothing. It brings back a dream – I was lost in a deserted train station. I ended up in a bar as bleak as everything else. The restroom door led to a narrow corridor with bare walls. Other doors along that corridor opened into toilet stalls, or into tiny, empty closets that I came to understand were meant, for some, to be dwellings. I wanted to get out, but every door led either to a bathroom or to an empty room. I kept circling through a space that was entirely enclosed and senseless. The way back to the bar had vanished.

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