Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

éclairage artificiel

  • Ville intérieure / Inner city

    FRANÇAIS

    Je flirte dans une cage d'escalier avec N. et nous descendons dans un bar / boîte de nuit au sous-sol de l'immeuble dans lequel nous nous trouvons. Il fait agréablement sombre, avec des éclairages artificiels, une ambiance élégante, urbaine. Je réalise ensuite que cet immeuble contient d'autres lieux publics, des commerces, etc. Il est une véritable ville intérieure.

    ENGLISH

    I flirt in a stairwell with N. and we go down to a bar/nightclub in the basement of the building we're in. It's pleasantly dark, with artificial lighting, an elegant, urban ambience. Then I realize that this building contains other public places, shops and so on. It's a veritable inner city.

    Lien permanent Catégories : Récits de rêve / Dreams 0 commentaire Pin it!
  • Cité administrative / Administrative Complex (1998)

    FRANÇAIS

    J'avais accompagné Lydie, un jour, à la Cité Administrative. Un lieu en retrait, presque indevinable depuis la rue, dont j'ai un souvenir labyrinthique et qui m'évoque une fourmilière grouillante. C'est du reste l'impression que me donnent les bureaux en général ; des dédales coupés du monde par des stores à demi-baissés, aux moquettes et au mobilier vieillot qui vous font vous sentir comme perdu dans quelque zone oubliée de l'espace-temps.

    J'aimais cette ambiance d'oubli dans le travail, d'uniformité, de silence concentré, de lumière artificielle. J'aimais ne pas savoir, ne pas comprendre ce que les gens ici faisaient exactement. L'opacité du fonctionnement du monde a quelque chose de rassurant et de confortable ; on a conscience qu'on ne sait pas, qu'on ne comprend pas, et qu'on en a pas besoin ; on se sent extérieur, libre, contingent, détaché, désengagé, comme un enfant.

    ENGLISH

    One day, I accompanied Lydie to the Administrative Complex. A secluded place, almost impossible to guess from the street, which I remember as a labyrinth – evoking a swarming anthill. That’s the impression offices tend to give me in general: mazes cut off from the world by half-lowered blinds, with old carpets and outdated furniture that make you feel lost in some forgotten pocket of space-time.

    I liked that atmosphere of work-induced oblivion, of sameness, of concentrated silence, of artificial light. I liked not knowing, not understanding what exactly people were doing there. The opacity of how the world functions has something reassuring, something comforting about it – you’re aware that you don’t know, that you don’t understand, and that you don’t need to. You feel outside it all, free, contingent, detached, disengaged – like a child.

    Lien permanent Catégories : Nancy, Souvenirs / Memories 0 commentaire Pin it!