Vague souvenir d'être entré ici avec Sandra, il y a quelques milliers d'années, pour déposer des flyers. Malgré les baies vitrées il y faisait sombre.
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Saltimbanque
Une ville médiévale, toute en ruelles, en passages tortueux. Un magasin de cartes postales. Un saltimbanque, mort, dans une ruelle ; il a été égorgé.
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Première occurrence de la « ville médiévale » (et touristique) qui sera le théâtre de nombreux rêves dans les vingt années suivantes. À l'époque, je n'avais encore visité aucune ville de ce type, à part Strasbourg. Je n'ai visité Sarlat que trois ou quatre ans plus tard. Je suppose que la bande dessinée, les films, les jeux vidéos, m'avaient déjà donné suffisamment de matière.
Ce rêve était aussi lié à Dead Can Dance ; je les écoutais quotidiennement à l'époque, et l'album Within the Realm of a Dying Sun m'avait donné plusieurs cauchemars. La première chanson avait un effet malsain et voluptueux à la fois sur moi.
Le magasin de cartes postales me fait penser à SRAM 2. Il y en a un aux abords du château, entre les douves et l'ascenseur qui mène au promontoire d'où l'on peut regarder la campagne, dans toutes les directions.
Les ruelles tortueuses me font penser à Sarlat. Je n'y avais pas encore été, à l'époque où j'ai fait ce rêve, ni dans aucune ville ressemblante, il me semble, mais il existe de toutes façons (ne serait-ce que par les romans, les BD, les films) un archétype de la vieille ville médiévale rempli de venelles serpentines, qui existe dans la tête de chacun.
Pourquoi le saltimbanque, je n'en sais rien. Il est vrai que cela fait partie du champ lexical du moyen-âge et de tout ce vieux monde européen.
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France réelle
La laideur, la vétusté, la grisaille, la rouille, les jardinets à l'agonie, les voitures et la fumée, les bistrots miteux, autant de choses qui constituent le réel, la France qui n'existe quasiment plus que dans les archives de l'INA et qui me hante, entièrement remplacée par un décor touristique qui la parodie et en fait un parc d'attractions, même pour ses habitants. Si la laideur et la tristesse sont le prix à payer pour le réel alors il faut les aimer.
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Nancy
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Match
J'entre dans un supermarché (quelque chose de petite taille il me semble, comme le Match autrefois) et vois Catherine, de dos, qui fait ses courses avec un caddie. Elle est toujours aussi belle, avec ses longs cheveux noirs, ébouriffés, sa silhouette attirante. Elle porte une robe sombre, assez moulante, courte. J'ai une bouffée de désir pour elle mais je sais que rien n'arrivera plus jamais entre nous et reste à distance. Le supermarché est vieillot, avec du carrelage blanc, un éclairage au néon, un peu faiblard, tout ça évoque les années 70-80.
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Ville intérieure
Je flirte dans une cage d'escalier avec N. et nous descendons dans un bar / boîte de nuit au sous-sol de l'immeuble dans lequel nous nous trouvons. Il fait agréablement sombre, avec des éclairages artificiels, une ambiance élégante, urbaine. Je réalise ensuite que cet immeuble contient d'autres lieux publics, des commerces, etc. Il est une véritable ville intérieure.
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GPE '94