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Portes ouvertes / Open doors
FRANÇAIS
C’est la nuit, je me balade dehors ou marche en direction d’un endroit précis, je ne sais plus ; mais j’entre inopinément dans un immeuble, attiré par je ne sais quoi. Je me retrouve dans un long couloir, comme dans un lycée ou un hôpital. Tout au bout il y a une salle où des gens (plutôt jeunes, la vingtaine, trentaine) dansent ou remuent étrangement, et dans un silence complet. Je finis par comprendre ou émettre l’hypothèse que ce sont des sourds-muets qui font une petite fête à leur manière. Je visite une pièce au hasard, dans le couloir ; une cuisine. Tant dans le couloir que dans cette cuisine l’architecture et la décoration ont un côté vieillot mais qui n’a rien de malsain, au contraire, c’est accueillant comme un foyer, un lieu que j’aurais connu ou pu connaître dans mon enfance, ma jeunesse. Je prends quelques photos. Plus tard, les gens que j’avais vus danser sont là aussi et peut-être qu’on discute, en tous cas je suis parmi eux sans que ma présence intrusive les gêne ou me soit reprochée, et j’envisage de rester encore.
ENGLISH
It's nighttime, I'm wandering around outside or walking toward a specific place, I don't know which; but I unexpectedly enter a building, drawn by I don't know what. I find myself in a long corridor, like in a high school or a hospital. At the end of it, there is a room where people (mostly young, in their twenties or thirties) are dancing or moving strangely, in complete silence. I eventually understand, or hypothesize, that they are deaf-mutes having a little party in their own way. I visit a random room in the hallway: a kitchen. Both the hallway and the kitchen have an old-fashioned feel to their architecture and decor, but there is nothing unhealthy about it. On the contrary, it is welcoming, like a home, a place I would have known or could have known in my childhood or youth. I take a few photos. Later, the people I saw dancing are there too, and perhaps we chat. In any case, I am among them without my intrusive presence bothering them or being reproached, and I consider staying a little longer.
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CDI / Documentation center
FRANÇAIS
Je suis chez moi et suis énervé ou frustré par la configuration des lieux, étriquée, m’empêchant de faire de la musique dans de bonnes conditions. Puis je visite une autre pièce de mon logement (un grand appartement voire une maison entière), beaucoup plus vaste, spacieuse, assez pour recevoir un groupe qui répète, et je décide d’y déplacer mon PC et mes instruments. C’est une salle qui ressemble à un CDI ou à une salle de lecture dans une bibliothèque – linoleum au sol, poutres, tables de travail, etc. Je réalise que je devrai couper mon PC de l’internet mais ça ne me dérange pas, je décide que ma tablette suffira à tchatter. Je suis euphorique au sujet de cette nouvelle organisation de l’espace. Ensuite je visite les lieux avec quelqu’un, probablement Éric, et la salle où je compte faire de la musique ressemble de plus en plus à un CDI, il faut descendre quelques marches pour y accéder, il y a un puits au milieu de la pièce (qui donne sur une autre pièce m’appartenant également, sans doute), des baies vitrées qui permettent de voir la rue, dehors – des rues désertes, délabrées et sales, comme la rue d’Or à Sarreguemines ou les rues les plus vieilles de Welferding. Nous sortons sur le toit, qui est en terrasse, et surplombé d’un dôme qui empêche quiconque d’entrer, et m’empêche moi d’entrer dans les immeubles qui entourent le mien, tant nous sommes proches (notamment un musée dont je vois l’arrière, mais sa nature précise m’échappe).
ENGLISH
I'm at home and feeling frustrated or irritated by how cramped the space is – it’s keeping me from making music under decent conditions. Then I discover another room in my apartment (or perhaps it’s an entire house), much larger and more spacious, big enough to host a band rehearsal, and I decide to move my PC and instruments there. It’s a room that resembles a school library or a reading room – linoleum floors, beams, work tables, and so on. I realize I’ll have to disconnect my PC from the internet, but that doesn’t bother me; I decide my tablet will be enough for chatting. I feel euphoric about this new organization of space.
Later, I visit the space with someone – probably Éric – and the room where I plan to make music looks more and more like a school library. To get there, you have to go down a few steps. There’s a well in the middle of the room (which opens onto another room that also belongs to me, I think), and large bay windows that look out onto the street – empty, dilapidated, and dirty streets, like Rue d’Or in Sarreguemines or the oldest streets in Welferding. We step out onto the roof, which is a terrace, topped with a dome that prevents anyone from entering, and also prevents me from entering the buildings surrounding mine – despite their proximity. One of them is a museum, of which I can see the back, though I can’t quite tell what kind of museum it is.